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Quid des peintures au plomb : un danger caché dans nos habitations
Découvrez les impacts des peintures au plomb sur la santé et les possibilités de détoxification aux métaux lourds.
Le cadmium est un métal lourd omniprésent. Utilisé dans de nombreux produits industriels, il contamine les sols, l’eau et l’air, et s’infiltre progressivement dans notre organisme. Ses effets sont alarmants, car il attaque les reins et les os. Il augmente même le risque de développer certains cancers. On vous en dit plus dans les paragraphes qui suivent !
Le cadmium est un métal blanc-bleuâtre aux propriétés uniques. Il se distingue par sa mollesse et sa malléabilité, qui le rendent facile à travailler. On peut le couper facilement avec un simple couteau. Ce métal fond à basse température. Une flamme de bougie suffit en effet pour le liquéfier.
Le cadmium est omniprésent dans notre environnement :
On le trouve dans l’air que nous respirons.
Il est aussi présent dans l’eau que nous buvons.
Même le sol contient des traces de cadmium.
L’industrie utilise largement ce métal. On le retrouve dans :
les batteries,
les ordinateurs,
certaines pièces automobiles,
les cigarettes…
Malgré son utilité, le cadmium présente des risques. C’est un métal lourd toxique. Son ingestion peut être dangereuse. L’inhalation de ses vapeurs pose également problème.
Dans l’environnement, le cadmium est naturellement présent dans la croûte terrestre (souvent associé au zinc). Les activités volcaniques et l’érosion libèrent ainsi du cadmium dans l’air et les cours d’eau.
L’industrie constitue néanmoins la source majeure d’exposition. L’extraction du zinc, du plomb et du cuivre génère en effet du cadmium comme sous-produit. Certains processus industriels contribuent également à la dispersion de ce métal lourd dans l’environnement. Cela inclut la production de batteries, de peintures et de revêtements.
L’agriculture a aussi son rôle à jouer. Les engrais phosphatés et certains pesticides contiennent du cadmium, qui s’accumule dans les sols cultivés. Les plantes l’absorbent et le font entrer dans la chaîne alimentaire.
L’alimentation est donc la principale voie d’exposition pour la population générale. Certains aliments contiennent un taux élevé de cadmium. Tel est notamment le cas : des champignons, des fruits de mer (moules, huîtres, crustacés…), du cacao, des algues séchées. La consommation régulière de ces produits peut augmenter significativement l’apport en cadmium.
Le tabagisme constitue également une source importante d’exposition. La fumée de cigarette transporte le cadmium directement dans les poumons. D’où il est absorbé dans le sang.
Liste des principales sources d’exposition humaine au Cadmium :
Fumée de tabac, produits du tabac
Construction, Industrie, Aérosols contenant du cadmium – l’inhalation peut mimer un emphysème, Glaçures céramiques, Pigments de peinture
Peindre en spray sans port de masque facial est une des causes les plus courantes de l’exposition chronique
Plantes cultivées sur des sols riches en cadmium
Emissions de fumée de moteur (mécaniciens auto particulièrement à risque)
Eau de boisson, Eau douce (de tuyau galvanisés), Farine de blé raffinée, Lait concentré en boite, Aliments transformés, Huîtres, rognons, foie
Fertilisant superphosphate
Prothèses dentaires, Galvanoplastie
Production de batteries rechargeables
Matériaux anti-rouille, Pâte pour argenterie
Plastiques polyvinyls, Envers de tapis en caoutchouc
Batteries nickel-cadmium
Dans les sols, le cadmium s’accumule et persiste longtemps. Il se lie fortement aux particules organiques, limitant sa mobilité tout en augmentant sa concentration locale. Cette accumulation affecte gravement la vie du sol. Les vers de terre, acteurs essentiels de la fertilité, sont particulièrement sensibles au cadmium. Même à faibles doses, il peut causer leur mortalité, perturbant ainsi la structure et les fonctions du sol.
L’acidification des sols aggrave la situation. Elle augmente la biodisponibilité du cadmium. Ce qui facilite son absorption par les plantes. Ce phénomène amplifie le transfert de ce métal lourd dans la chaîne alimentaire terrestre. Les végétaux contaminés deviennent une source d’exposition pour les herbivores.
Dans les écosystèmes aquatiques, le cadmium présente également des risques. Il s’accumule dans les sédiments des rivières et des lacs. Les organismes aquatiques, notamment les mollusques et les crustacés, concentrent le cadmium dans leurs tissus.
La pollution atmosphérique par le cadmium, issue principalement des activités industrielles et de l’incinération des déchets, contribue aussi à sa dispersion à grande échelle. Les particules de cadmium peuvent en effet voyager sur de longues distances. Ce qui fait que même les zones éloignées des sources d’émission peuvent être contaminées.
L’impact du cadmium sur la biodiversité est préoccupant. Il affecte la reproduction et la croissance de nombreuses espèces. Chez les oiseaux par exemple, il peut :
Dans les écosystèmes marins, il perturbe le développement des larves de poissons et d’invertébrés.
La contamination des eaux souterraines par le cadmium pose un défi pour la gestion des ressources en eau. Une fois dans les aquifères, il est difficile à éliminer. Surtout, il peut nuire à la qualité de l’eau potable sur le long terme.
Pour savoir si vous êtes intoxiqué, lisez cet article : Intoxication aux métaux lourds, quel test pour quel résultat ?
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Le cadmium représente un danger significatif pour la santé humaine. Ce métal lourd affecte de multiples systèmes de l’organisme. Il peut causer des dommages à court et à long terme.
Les reins sont les organes les plus vulnérables au cadmium. Après absorption, le métal se concentre dans les cellules rénales et perturbe le mécanisme de filtration. Cette accumulation provoque une protéinurie, signe d’une atteinte de la fonction rénale. À long terme, l’intoxication à ce métal lourd peut conduire à une insuffisance rénale chronique.
Le système osseux est également une cible majeure de l’intoxication à ce métal lourd. Le cadmium interfère avec le métabolisme du calcium et entraîne une déminéralisation osseuse. Cette action favorise l’ostéoporose et augmente le risque de fractures, particulièrement chez les personnes âgées et les femmes post-ménopausées.
Au niveau respiratoire, l’inhalation de poussières ou de fumées contenant du cadmium peut provoquer des lésions pulmonaires sévères. L’exposition aiguë provoque des symptômes similaires à ceux d’une pneumonie chimique. À long terme, elle peut conduire à un emphysème ou à une fibrose pulmonaire.
Le cadmium est également considéré comme étant cancérogène pour l’homme. Des études ont établi un lien entre l’exposition au cadmium et l’augmentation du risque de cancers (notamment du poumon, de la prostate et du rein).
Le système cardiovasculaire n’est pas épargné par ce métal toxique. L’exposition chronique au cadmium est associée à :
Sur le plan neurologique, le cadmium peut traverser la barrière hémato-encéphalique et s’accumuler dans le cerveau. Cette accumulation joue un rôle dans le développement de troubles neurodégénératifs.
Chez les hommes, la présence de cadmium peut affecter la qualité du sperme. Chez les femmes enceintes, le cadmium traverse la barrière placentaire et expose le fœtus à ses effets toxiques. Cette exposition prénatale peut entraîner des retards de croissance et des troubles du développement.
Enfin, et non des moindres, le système immunitaire est également sensible au cadmium. Une exposition chronique peut nuire aux défenses immunitaires. Ce qui augmente la susceptibilité aux infections.
Liste des symptômes en cas d’intoxication au Cadmium :
Fonction rénale dégradée
Douleur fémorale
Lumbago
Ostéopénie
Hypertension
Maladie vasculaire
Perte de coordination
Engourdissement des membres
Perte auditive
Hypertension
Emphysème
Une détox des métaux lourds comme le cadmium se fait en plusieurs étapes.
D’abord, il est primordial de connaitre le niveau de contamination. Pour ce faire, un test de dosage est nécessaire.
Ensuite, la préparation du corps est cruciale en vue de renforcer les organes d’élimination.
Et c’est seulement que la détoxication proprement dite doit avoir lieu.
La chélation : C’est le processus par lequel des molécules, appelées agents chélateurs, se lient aux métaux lourds comme le cadmium. Le complexe (chélateurs et métaux lourds) est plus soluble et plus facile à éliminer par les reins.
Le soutien des organes d’élimination : Le foie et les reins jouent un rôle crucial dans la détoxification. Il est important de les soutenir pour optimiser leur fonction.
La chlorella joue un rôle important. Cette micro-algue d’eau douce est un puissant chélateur. Elle piège efficacement le cadmium. Sa structure fibreuse emprisonne les métaux lourds. Elle favorise leur élimination par les voies naturelles.
L’ail des ours complète l’action de la chlorella. Il participe activement à la détox. Ses propriétés sont reconnues scientifiquement. Il aide à mobiliser les métaux lourds stockés dans les tissus.
L’acide alpha-lipoïque est un autre allié. C’est un antioxydant puissant qui contribue à la chélation des métaux lourds. Son action renforce celle des autres composants.
Précision : La durée du traitement varie, car chaque personne réagit différemment. La patience est donc de mise étant donné que les résultats se voient sur le long terme.
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