Le panier est vide.
Antimoine : les impacts de ce métal lourd sur votre santé
L'antimoine, métal lourd, peut avoir de graves impacts sur la santé. Découvrez ses effets et comment s'en protéger.
L’application du resvératrol sur les cas de diabète de type 2 nous tient à cœur car notre laboratoire a été un pionnier dans ce domaine. Nous évoqueront donc les résultats cumulés par la recherche internationale, et nous décriront aussi l’apport de notre laboratoire dans la compréhension des mécanismes moléculaires sur l’amélioration et la prévention du diabète de type 2 par le resvératrol.
Le diabète de type 2 est une maladie métabolique. Elle participe à la modification de la sécrétion l’insuline (hormone régulatrice du glucose), mais aussi à un phénomène d’insulino-résistance. De ce fait, le glucose dans le sang est mal voir peu régulé. Ce type de diabète n’est pas insulino-dépendant, ce qui veut dire qu’il n’implique pas l’administration par piqure d’insuline. Cependant il induit un taux de glucose dans le sang élevé de manière chronique.
Le diabète de type 2 est caractérisé par :
Tout d’abord, il est très intéressant de connaître la manière dont le resvératrol a été suspecté comme pouvant avoir un rôle dans l’obésité et donc les maladies métaboliques.
Des chercheurs Danois ont étudié le tour de taille chez les sujets buvant de la bière ou du vin. Il est apparu que les individus consommant du vin avaient un tour de taille inférieur aux autres malgré la même dose d’alcool absorbé. Le resvératrol semblait donc jouer sur le tour de taille, donc le poids. Dans le vin, les polyphénols furent suspectés, et en particulier le resvératrol.
Peu après, des études montraient que les sujets consommant de façon modérée de vin (rouge) présentaient une meilleure sensibilité à l’insuline. Il semblerait que l’alcool module en le diminuant l’index de masse corporelle et diminue aussi le taux d’adiposité abdominale.
En fait, un extrait de vitis vinifera est capable d’avoir un effet hypoglycémiant et antioxydant au même titre que le talbutamide, un médicament hypoglycémiant. Ces études, complétées sur des systèmes in vitro indiquent que les polyphénols de raisins sont capables de diminuer l’inflammation.
Une diminution de l’inflammation favorise la sensibilité de l’insuline et lui permet de mieux fonctionner.
Par ailleurs, les études montrant que le resvératrol active la sirtuine SIRT-1. confirme le rôle de cette molécule dans l’amélioration de l’homéostasie du glucose mais aussi dans l’augmentation de la sensibilité à l’insuline dans le tissu adipeux, hépatique et musculaire.
Nous le savons, le diabète est une maladie très difficile à vivre car outre l’impact direct du diabète dans la vie de tous les jours, cette pathologie ne vient pas seule et d’autres pathologies associées voient le jour. Ainsi, les diabétiques ont de sérieux problèmes de neuropathie, néphropathie, cardiologie…
De plus, il semblerait que le resvératrol prévienne la dysfonction rénale ainsi que le stress oxydant. La production d’insuline va elle même être diminuée ainsi que l’apparition de l’insulino-résistance. Parallèlement à cela, la captation du glucose par les différents tissus comme le foie, le muscle ou les adipocytes va être augmentée.
Concernant la neuropathie, le resvératrol est là encore une arme importante. En effet, les principales études ont montré que le resvératrol était capable d’augmenter la vitesse de conduction des nerfs moteurs. De même, l’hyperalgie (sensibilité à la douleur) sera réduite, apportant ainsi au patient un confort non négligeable.
Un autre point d’attaque du resvératrol dans le diabète de type 2 repose sur son activité anti-inflammatoire.
En effet, l’obésité entraine un état inflammatoire du tissu adipeux. Cela se traduit pas une inflammation chronique à bas bruit qui interfère avec la voie de signalisation à l’insuline. Cette dernière fonctionne plus mal et l’insulino résistance apparaît peu à peu.
Cette inflammation est aussi entretenue par une flore intestinale altérée, riche en bactéries inflammatoire Gram-. Le resvératrol est une molécule naturelle anti-inflammatoire efficace car elle inhibe les trois moteurs principaux de l’inflammation, à savoir les voies NFkB, AP-1 et COX. De ce fait, le resvératrol permettrait de contrer l’inflammation d’origine microbienne de l’intestin. De plus, comme nous allons le voir, le resvératrol agit sur la flore en restaurant la qualité de cette dernière.
Les résultats de notre laboratoire ont permis de contribuer largement à la mise en évidence du mécanisme d’action du resvératrol dans l’amélioration du diabète de type 2.
En effet, nous avions à l’époque recherché les données bibliographiques existant sur l’activité antibiotique du resvératrol. Nous savions déjà que ce dernier possédait des activités antifongiques importantes. Deux publications seulement indiquaient que le resvératrol possédait une activité antimicrobienne. Nous prîmes alors le pari de tester l’effet du resvératrol sur la flore intestinale en liant ces éventuelles modifications à la sensibilité à l’insuline. Pour cela nous avons analysé la flore intestinale de sujets sains, diabétiques ou diabétiques traités au resvératrol. Les résultats furent stupéfiants par leur reproductibilité et leur évidence. Nous présentons les résultats sur la figure ci-dessous.
Les résultats indiquent clairement que des populations bactériennes (cerclées de rouge) apparaissent chez un individu diabétique. Les différences notées concernent l’apparition de bactéries Parabacteroides jonsonii DMS 18315, Alistipes putredinis DMS 17216 et Bacteroides vulgatus ATCC 8482. Ces bactéries identifiées appartiennent au groupe des bactéries Gram négatif qui sont inflammatoires. Nous voyons que dans le groupe diabétique traité au resvératrol, ces mauvaises bactéries disparaissent et le traitement permet de retrouver des bactéries (signalées dans les cercles verts) qui avaient disparues lors de l’état diabétique par rapport à l’état sain et qui réapparaissent sous l’effet du resvératrol. Ceci est important car notre laboratoire a pu ainsi montrer que le resvératrol avait bien une action antibiotique et tuait des bactéries qui ont émergées au cours du diabète. Nous avons donc là une possibilité de s’attaquer à la cause du diabète : la mauvaise flore induite par la pollution et/ou une mauvaise alimentation. Donc à ce stade de l’étude nous confirmons que le resvératrol n’est pas un probiotique (ce n’est pas un micro-organisme) ni un prébiotique (ce n’est pas un comburant de probiotiques) mais est bien un antibiotique sélectif.
Il est difficile de ne parler que de diabète, car cette pathologie est la source de pathologies associées comme la rétinopathie, les maladies cardiovasculaires ou les neuropathies.
Si vous souhaiter en apprendre plus voici quelques liens vers nos dossiers santé sur le resvératrol :
Le complément alimentaire formulé à base de resvératrol biodisponible pour prévenir
le diabète de type 2 : GLUCORATROL
L'antimoine, métal lourd, peut avoir de graves impacts sur la santé. Découvrez ses effets et comment s'en protéger.
Quel est le rôle de l’aluminium dans les vaccins ? Quels sont ses effets sur la santé ? Comment s’en prémunir ? Toutes les réponses dans cet article.
Aluminium cancérigène : découvrez comment vous protéger d'une potentielle intoxication et les dangers pour votre santé !