Resveratrol et cancer : une molécule naturelle efficace ?

Le cancer est la maladie du siècle. Les traitements existants permettent d’augmenter le taux de survie de manière considérable du patient pour certains cancers. Il existe des compléments naturels qui aide à la prévention des cancers et à la lutte contre ce dernier. Le resvératrol en fait partie. Cette molécule naturelle issue de la peau du raison ou de la Renouée possède des caractéristiques uniques qui contribue à la lutte contre certains cancers. En plus de ça, le Resvératrol possède des propriétés anti-âge et de longévité.

Qu’est ce que le cancer ?

cancer Le Cancer se caractérise par une prolifération incontrôlée de cellules au sein d’un tissu normal de l’organisme. Ces cellules dérivent toutes d’une même cellule à l’origine qui est un clone et qui a acquis des caractéristiques lui permettant d’échapper à tout contrôle. De cette manière, une cellule cancéreuse se divise indéfiniment. De plus certaines cellules cancéreuses ont la possibilité, sous certaines conditions de migrer et aller coloniser d’autres tissus, on parle alors de métastases.

Quelque soit le cancer, on peut énumérer certaines constantes des cellules cancéreuses : elles sont toutes indépendantes vis à vis de la signalisation qui régule normalement leur multiplication, insensibles aux signaux qui arrêtent leur prolifération, capables de créer des vaisseaux sanguin pour mieux les nourrir, inhiber l’apoptose qui normalement tue les cellules anormales, et enfin sont capables de migrer pour aller envahir d’autres tissus sains.
L’origine des cancers est multiple. Il peut y avoir une origine génétique acquise ou bien innée, une origine virale ou infectieuse, une irradiation (UV par exemple) ou une exposition à des agents cancérigènes (dioxine, composée de la fumée de tabac, pesticides…). L’alimentation, selon sa qualité peut aussi être à l’origine d’un processus de cancérisation. Enfin, des facteurs hormonaux et épigénétiques sont impliqués dans l’apparition de certains cancers.

Le resvératrol a parfaitement été étudié sur cette maladie et de nombreuses études montrent sa capacité à prévenir la carcinogénèse car cette molécule agit sur des signaux cellulaires qui régulent la division cellulaire, la mort programmée ou apoptose, l’inflammation, l’angiogénèse (vascularisation des tumeurs) et les métastases.

Resvératrol et cancers Hormono-dépendants

cancer hormono dépendant Pour définir très simplement un cancer hormo-dépendant, on pourrait dire que c’est un cancer dont les hormones naturellement produites par notre organisme nourrissent la tumeur et l’aide à se développer. A ce stade, tout traitement hormonal par exemple comme la pilule abortive doit être proscrite. Il faut savoir que les cancers les plus fréquents restent le cancer du sein et de la prostate qui sont hormono-dépendants. Ceci renforce donc le rôle fondamental des hormones dans le développement d’une tumeur. D’autres cancers qui sont directement liés aux hormones sont le cancer de l’utérus, de l’ovaire, du testicule ou de la thyroïde. Enfin, de façon beaucoup plus rare, nous avons les cancers de l’hypophyse ou de la surrénale qui sont aussi hormono-dépendants.

Les principales hormones impliquées dans la cancérisation sont la progestérone, la testostérone et les estrogènes. D’une façon résumée, il faut savoir que ces trois hormones sont synthétisées à partir du cholestérol et de la prégnenolone considèrée comme une hormone centrale.
Mais pour replacer les éléments dans leurs contextes, il est nécessaire de préciser que la nature ne nous a pas, normalement, doté d’un système hormonal pour nous donner une maladie grave comme le cancer ! Il faut chercher la cause du cancer ailleurs et en particulier dans l’environnement. En effet, l’industrie déverse chaque jour des quantités incroyable de molécules chimiques dont la structure mime fortement celle des hormones. Si bien que notre organisme ne peut parfois faire la différence entre une hormone physiologique et une molécule chimique lui ressemblant et appelés « estrogène-like ». On les appelle aussi « xéno-estrogène » ou perturbateurs endocriniens. Ceci veut dire que notre organisme est confronté chaque jour à une quantité anormalement haute de molécules ayant des activités ostrogéniques, ce qui fait que nos cellules hyper-stimulées vont finir par se « cancériser ».
Ces molécules chimiques issues de l’industrie et responsables du développement tumoral sont par exemple le bisphénol A dont nous avons beaucoup eu d’alertes médiatiques à son sujet. Mais d’autres plastifiants comme les PCB sont aussi responsables de cancers. Les pesticides déversés allègrement sur nos cultures de fruits et légumes sont des grandes sources de cancers. Les parabènes utilisés comme conservateurs sont aussi classés come estrogènes-like. Ces derniers sont dans les cosmétiques, savons et shampooings.

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Alors le resvératrol et cancer me direz vous ? Et bien justement le resvératrol va être une solution complémentaire à toutes thérapeutiques anti-cancéreuses car le resvératrol possède de nombreuses propriétés pharmacologiques. En particulier, le resvératrol a un rôle bénéfique dans les cancers hormono-dépendants. Le resvératrol est utile dans le cas de cancers hormono-dépendants car c’est un phyto-œstrogène et peut avoir un rôle de modulateur de l’activité des estrogènes. A ce jour, plusieurs études scientifiques et cliniques indiquent que le resvératrol possède un rôle fondamental dans la prévention des cancers du sein et de la prostate. En fait, le resvératrol, de par sa structure chimique, exerce un mimétisme avec l’estrogène et peut selon la dose utilisée avoir un effet oestrogénique ou bien anti oestrogénique. En effet, des doses faibles (1uM) ne possèdent aucun effet, des doses moyennes ont un effet promoteur de croissance alors que les doses fortes (>50uM) induisent un effet cytotoxique et apoptotique au niveau des cellules cancéreuses.
D’autres études concernant les tumeurs mammaires indiquent que le resvératrol a un effet préventif fort contre le cancer et qu’en plus il est capable d’inhiber la croissance tumorale de cellules mammaires humaines implantées chez la souris. Des résultats similaires ont été notés concernant le cancer de la prostate. Enfin, il existe une prédisposition aux cancers du sein et des ovaires associée à une mutation du gène BRCA-1. Cette mutation touche certaines populations dont les juifs ashkénazes. Ce gène muté va influencer l’activité d’un autre gène, le gène SIRT-1 en réprimant son expression. Le resvératrol est capable d’activer au contraire le gène SIRT-1 et en particulier la protéine Sirtuine codée par ce gène. Le resvératrol compense donc l’effet de cette mutation génique et permet donc la prévention de ce type de cancer.

Resvératrol et cancer : leucémies, lymphomes et myélomes

cancer du sang Les cancers du sang sont dus à un mauvais fonctionnement de différents types de cellules sanguines. Ces pathologies peuvent affecter les cellules qui fabriquent les globules rouges ou blancs, les lymphocytes ou encore les plaquettes au niveau de la moelle osseuse.

Les trois principales formes de cancers du sang sont au nombre de trois : Les leucémies, les lymphomes et les myélomes. Les leucémies sont dues à la prolifération anormale de cellules de la moelle osseuse dans le sang. Les lymphomes, sont des tumeurs cancéreuses se développant dans le système lymphatique, en particulier au niveau des ganglions. Enfin, les myélomes sont des cancers qui prennent naissance dans la moelle osseuse et qui par la suite affectent certains globules blancs.

 

 

Le resvératrol a donc été testé sur diverses cellules humaines cancéreuses. De ces nombreuses études il ressort que le resvératrol induit une apoptose, c’est à dire une mort programmée des cellules cancéreuses. En plus de déclencher la mort des cellules aberrantes, le resvératrol inhibe le développement tumoral de manière temps et dose dépendant. L’apoptose cellulaire se déclenche lorsque diverses informations sont activées dans la cellule comme par exemple la protéine CD95L ou bien la caspase 9. Le resvératrol induit l’apoptose en activant ces diverses voies, ce qui renforce d’autant plus son effet apoptotique et donc protecteur contre le cancer.

Dans certains cas, les moteurs de l’inflammation participent largement à la prolifération des cellules cancéreuses. Il existe trois moteurs essentiels de l’inflammation : le moteur NFkB, AP-1 et les COX. Par chance, le resvératrol est un inhibiteur très puissant des trois moteurs de l’inflammation, et par conséquence va par exemple inhiber la croissance tumorale dans la leucémie myéloïde aigüe. Par ailleurs, le resvératrol est toujours un excellent déclencheur de l’apoptose et inhibe aussi certains facteurs de croissance tumorale comme VEGF.
D’autres données scientifiques décrivent le resvératrol comme un actif de choix dans le cas des cellules de myelome multiple humain car il arrête leur prolifération, induit l’apoptose de ces cellules, réduit la chimiorésistance et l’expression des gènes de survie des cellules cancéreuses et anti-apoptotique. Le resvératrol est donc une molécule naturelle de choix dans la lutte contre des cancers du sang et de la moëlle osseuse.

Resvératrol et cancers hépatiques et pancréatiques

cancer hépatique Les cancers hépatiques et pancréatiques sont des tumeurs très graves. Le resvératrol s’avère être là aussi une arme non négligeable contre ce type de cancer. Le resvératrol va être encore le déclencheur de l’apoptose cellulaire. Ce qui est particulier est que le resvératrol semble s’adapter aux types cellulaires qu’il peut éliminer. Par exemple, il va activer l’apoptose des cellules cancéreuses hépatiques en activant la voie p53 alors que c’est la voie p21 qui sera activée dans le cancer pancréatique. Pour ces deux types de tumeurs, le resvératrol potentialise l’effet de la chimio thérapie mais nous aurons l’occasion de dire quelques mots à ce sujet. Comme dans les autres types de tumeurs, le resvératrol aura la capacité à inhiber la croissance tumorale.

 

Resvératrol et cancers digestifs

Les cancers digestifs sont les cancers qui touchent principalement le foie, pancréas, estomac, intestin en général et le canal anal. L’origine de ces cancers n’est pas très claire et l’on peut parler d’origine :

  • Virale avec les papilloma virus,
  • Bactérienne avec Helicobacter pylori,
  • Génétique,
  • Inflammatoire chronique (pancréatite),
  • Alcoolique
  • Environnementale

origine de certains cancer : l'alimentation Concernant l’origine environnementale de ce type de cancer, il ne faut pas perdre de vue que le système digestif reçoit tout ce que l’on mange. La nourriture qui fait partie de notre environnement est bien entendu un facteur clef dans tous les cancers mais surtout pour les digestifs. La qualité de la nourriture se détériorant depuis quelques décennies, on observe une contamination des aliments avec des pesticides, métaux lourds (etc). Il ne faut donc pas être surpris d’une grave augmentation des cas de cancers digestifs ! Le mode de vie influe aussi sur l’apparition des cancers digestifs, comme le sport, les grillades au barbecue (sources de produits issus de la combustion comme les fumées, dioxine, benzo(a)pyrène)… Et ces composés sont clairement impliqués dans le développement des cancers via le système de métabolisation impliquant le cytochrome P450 1A1. Ce dernier métabolise les polluants en composés plus facilement éliminables, mais dans ce cas précis, les polluants sont modifiés en composés cancérogènes. C’est exactement la problématique identique à celle du fumeur. Sur ce dernier point, le resvératrol est une arme fantastique pour se protéger des polluants environnementaux. Les polluants de type dioxine, PCB, pesticides, particules diésels et hydrocarbures ont en communs de se fixer sur une protéine (récepteur Ah) que nous avons tous dans le cytoplasme de nos cellules. Lorsque ces polluants sont fixés sur ce récepteur Ah, ce complexe polluant-récepteur Ah, va dans le noyau de nos cellules et active l’expression de certains de nos gènes. Parmi ces derniers gènes activés, le cytochrome P450 1A1 et les gènes qui créent l’inflammation sont largement activés.

Il se trouve que le resvératrol est le seul antidote efficace contre ces polluants et participe donc à la prévention de l’apparition de ce type de cancer. En effet, administré chez un individu, le resvératrol va déloger le polluant du récepteur Ah quelque soit ce dernier, et va se fixer à sa place. Ce nouveau complexe réalisé (resvératrol- récepteur Ah) ne pourra plus aller dans le noyau de nos cellules pour activer l’expression des mauvais gènes créant le cancer.
A ce titre, le resvératrol est le seul agent de prévention anticancéreuse contre ces toxiques qui envahissent nos vies ! Concernant l’adénocarcinome gastrique (cancer), le resvératrol a été démontré comme étant capable d’induire l’apoptose en induisant les gènes p53. Ainsi, il permet d’inhiber les survivines (essentielles pour la survie des cellules cancéreuses), en surexprimant des caspases (proteines mitochondriales fondamentales dans le déclenchement de l’apoptose vie les mitochondries).
Des expérimentations in vivo chez la souris apportent des données très intéressantes. En effet, des souris présentant des tumeurs ont été traitées durant 7 semaines avec du resvératrol. A la fin du traitement il a été constaté que la tumorogenèse intestinale a été réduite de 70% et que de plus, le resvératrol a réduit fortement l’expression de gènes directement impliqués dans le cycle cellulaire (donc dans la division incontrôlée des cellules cancéreuses).

Resvératrol et cancer : Les recherches du laboratoire Yvery

Notre laboratoire s’est fortement impliqué dans l’élaboration d’un resvératrol fortement biodisponible en collaboration avec la recherche académique.
Dotés de ce resvératrol hyperactif à de faibles doses après trois années de recherches, nous avons réalisé l’expérience suivante : trois lots de souris identiques ont été formés. Le premier lot est nourri avec un régime classique alors que le second et le troisième sont nourris avec un régime diabétogène. Le diabète permet aux cellules cancéreuses de se développer en grande quantité car elles sont de très grandes consommatrices de sucre ! Seul le troisième lot a été traité par du resvératrol 5 semaines en même temps que son régime diabétogène. Après leur traitement, une semaine de pause est imposé aux trois lots de souris et des tumeurs sont implantées. Le nombre de tumeurs et leurs tailles sont évalués au cours du temps.

Nos observations :

  • Les souris diabétiques traitées au resvératrol puis sevrées une semaine font moins de tumeurs que les souris normales non diabétiques
  • Les souris diabétiques non traitées au resvératrol sont largement en tête dans le nombre et la taille des tumeurs 

Pourquoi ? La réponse est toujours simple quand on la trouve, mais nous avons eu la chance d’avoir accès à des anticorps (fabriqués par nos cellules immunitaires) qui se fixent spécifiquement le resvératrol. Ceci nous a permis de cultiver des cellules cancéreuses intestinales humaines en présence de doses croissantes de resvératrol.

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Nous avons alors constaté que :

  • Plus il y avait de resvératrol, moins les cellules étaient capables de se coller sur la matrice extracellulaires
  • Plus il y avait de resvératrol, plus les cellules cancéreuses entraient en voie d’apoptose.

Donc le resvératrol tuent les cellules cancéreuses en les empêchant d’adhérer après leurs divisions cellulaires. C’était déjà une nouvelle donnée sur le mécanisme d’action anti tumoral du resvératrol. Grâce à cet anticorps, nous avons pu aussi observer pour la première fois que le resveratrol avait un récepteur à la surface de la membrane cellulaire. Ce récepteur est directement impliqué dans l’adhésion des cellules à la matrice extracellulaire et donc dans la migration des cellules : la métastase ! Donc en plus de tuer les cellules cancéreuses, le resvératrol est un excellent préventif des métastases.

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Potentialiser l’effet des anticancéreux par le resvératrol

Les patients atteints de cancer utilisent le resvératrol principalement pour les effets anti-inflammatoires, antioxydants et l’activité anti-cancer qu’on lui prête.
Ces effets ont principalement été étudiés dans un cadre préventif. Les effets sur le cancer lui-même doivent encore être étudiés chez l’homme.
Des recherches ont déjà été menées en laboratoire et sur des animaux. Elles semblent indiquer une activité anti-cancer, qui viendrait renforcer le traitement. Le resvératrol pourrait également limiter les dégâts au cœur causés par la Cisplatine et la Doxorubicine. Ceci veut donc dire qu’il faut être prudent lorsque l’on veut utiliser le resvératrol en combinaison avec un traitement anticancéreux. Nous allons donc voir au cours de cette partie les effets bénéfiques de l’association et aussi donner des conseils quant à son utilisation lors d’une chimiothérapie ou radiothérapie.

Quelques exemples de l’effet positif du resvératrol en association avec des anticancéreux

L’équipe de Zhang H . (Exp Biol Med (Maywood). 2015 Dec;240(12):1672-81) a démontré que le resvératrol était capable d’augmenter l’effet anti-tumoral d’un anticancéreux, le 5-FU, non seulement in vitro mais aussi in vivo. Dans ce travail, ce laboratoire a utilisé des cellules TE-1 isolées à partir d’un carcinome humain de cellules épithéliales de l’œsophage (cellules cancéreuses) et un modèle animal de  cancer de peau. Les résultats obtenus indiquent clairement que le resvératrol augmente l’activité anticancéreuse du 5-FU. En effet, on observe une diminution de la croissance tumorale par arrêt de la division cellulaire, en bloquant les cellules dans la phase S du cycle cellulaire. La combinaison du 5-FU et de resvératrol entraine donc une régression tumorale. Par ailleurs, les chercheurs montrent que la combinaison augmente l’entrée des cellules en apoptose (mort cellulaire programmée). Ils expliquent aussi les mécanismes moléculaires mis en jeu que l’on ne décrira pas car cela nous pousserait trop loin dans le moléculaire. Ces chercheurs montrent donc l’effet positif du resvératrol dans l’effet antitumoral contre le cancer.

Un autre travail dirigé par Yang XD ( Sci Rep. 2016 Mar 7;6:22390) a été réalisé sur des cellules de cancer mammaire. Ils ont abordé l’utilisation du resvératrol dans une optique tout à fait intéressante. En résumé, il faut expliquer que les traitements anti cancéreux peuvent avoir leur limite en raison d’une résistance au traitement aquise. En effet, la nature étant bien faite, elle nous protège. Ainsi, quand les cellules et en particulier les cellules cancéreuses voient des molécules toxiques qui les tuent, elles se protègent en sur-fabriquant une protéine appelée Pgp170 codée par le gène MDR (multi Drug Resistance). Cette protéine est en fait une protéine impliquée dans l’efflux des molécules toxiques. Elle peut donc éjecter hors de la cellule de nombreuses molécules dont les anticancéreux. C’est ce qui arrive par exemple pour les vincaalcaloïdes, les taxoïdes…. Ainsi le laboratoire de Yang a encapsulé dans des liposomes du resvératrol et du Paclitaxel et traité des cellules résistantes au traitement. Les résultats de son étude indiquent clairement que les cellules traitées au resvératrol et Paclitaxel sont tuées en plus grand nombre que celles traitées au Paclitaxel seul. Donc en conclusion, le resvératrol apporte une synergie d’action à certains anti-cancéreux mais aussi inhibe la résistance des cellules aux traitements.

Effets négatifs possibles du resvératrol sur les traitements anticancéreux

Comme nous venons de le voir, le resvératrol est un excellent allié de la chimiothérapie anticancéreuse. Mais il faut savoir être prudent aussi. En effet, le resvératrol possède un effet antioxydant très fort. Cela pourrait réduire l’effet de certains traitements classiques qui sont basés justement sur leurs effets oxydants. Parmi ces traitements nous pouvons citer la radiothérapie, mais aussi des médicaments comme les cyclophosphamides, les anthracyclines, les antibiotiques antitumoraux comme la bléomycine ou la mitomycine et certains analogues du platine(1,6).
Il a été établi que le resvératrol pourrait augmenter la toxicité de certains médicaments que nous pouvons lister : campthotécines, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines, cyclophosphamide, dacarbazine, le bortozomib et les inhibiteurs de l’EGFR. Si l’on est soumis à l’un de ces traitements, on doit proscrire l’usage du resvératrol le(s) jour(s) du traitement ainsi que les deux jours qui le précédent et le suivent. L’utilisation de resvératrol est déconseillée durant les traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines, Bortezomib®.
Bien entendu il faut tenir compte de ces données, mais nous pouvons envisager sous couvert de l’avis du médecin traitant de prescrire au patient du resvératrol en dehors des cures de chimiothérapie.

 

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