Le Resvératrol induit la sécrétion de GLP-1 chez la souris: un mécanisme qui contribue à la régulation glycémique

Utilisé à fortes doses, le Resvératrol se présente comme un agent antidiabétique potentiel. Toutefois, les principales cibles responsables de l’action thérapeutique du RSV restent encore inconnues. Afin d’évaluer les mécanismes impliqués dans l’action glucorégulatrice du RSV, une formulation augmentant la biodisponibilité orale a été utilisée chez des souris de type sauvage, ayant suivi un régime hypercalorique. Chez ces animaux, l’administration de RSV pendant 5 semaines réduit l’intolérance au glucose et augmente d’une part la concentration veineuse en GLP1 et insuline, et d’autre part la concentration intestinale en GLP1.Ces résultats sont également associés à une augmentation de la transcription d’ARN m codant pour les proglucagon. Cette expérience démontre aussi que la  glucorégulation induite par le RSV requiert la présence de récepteurs GLPr1 fonctionnels. En effet, chez la souris dépourvue de récepteurs GLPr 1, on constate que ni le taux d’insuline ni le taux de glucose ont augmenté. De plus, on remarque que lorsque l’administration du RSV est associée à celle de sitagliptine (inhibiteur de la dipeptidyl peptidase 4), le taux de GLP 1 active et la régulation de la glycémie sont améliorés de manière significative. Par ailleurs le RSV a également modifié la flore intestinale et a diminué l’inflammation sur les souris de type sauvage. Ces données suggèrent que le RSV exerce son action en partie par l’intermédiaire de l’axe endocrinien in vivo.

Pour consulter l’intégralité de la publication, cliquer sur le lien ci-dessous:

Resveratrol Increases Glucose Induced GLP-1 Secretion in Mice: A Mechanism which Contributes to the Glycemic
Control

Pour être informé des actualités et promotions :

Découvrez d’autres articles sur le même sujet :